AILERONS a choisi en 2013 de se lancer dans une nouvelle thématique, l’étude de la bioaccumulation des polluants chez les requins. C’est sur le mercure que se concentrera cette étude. Cet élément faisant partie de la famille des métaux lourds est connu pour ses propriétés à être bioaccumulé et bioamplifié le long de la chaîne trophique. Sa toxicité a été mise en évidence chez de nombreuses espèces animales terrestres ou aquatiques. Ainsi, le projet MercuRousSète se concentrera sur une seule espèce, vous l’avez compris la petite roussette de Méditerranée, Scyliorhinus canicula et sur des individus ayant été pêchées au large de Sète. Bien qu’étant un petit requin, cette espèce est potentiellement soumise à ces processus. Or c’est une espèce que l’on retrouve dans la grande distribution sous l’appellation de « saumonette ». Deux laboratoires scientifiques ont été associés à ce projet. Il s’agit du LER/PAC de l’Ifremer de Toulon et d’ECOSYM basé sur le campus de l’université Montpellier 2. L’objectif sera de déterminer les concentrations de mercure présentes dans ces poissons et d’en évaluer l’éventuel impact que cela pourrait avoir sur la biologie de l’espèce. Une nouvelle aventure qui s’annonce donc passionnante !